C’est quoi l’oxydation cellulaire ?
Dans les cellules les radicaux libres jouent un rôle majeur à la fois positif et négatif mais lorsque l’ excès devient insupportable pour l’organisme, celui-ci entre dans un stress oxydatif, avec des conséquences sur notre santé.
Cet excès apparaît quand nos défenses naturelles anti-oxydantes que nous fabriquons ou ingérons sont dépassées.
D’où proviennent ces radicaux libres ?
Ce sont en fait des sous-produits d’un métabolisme vital qui part de l’oxygène pour aboutir à des molécules très riches en énergie vitale, nécessaire au fonctionnement cellulaire, l’ATP (adénosine triphosphate).
Tout se passe dans des petits organites intracellulaires, les mitochondries. Ce sont en quelque sorte des centrales énergétiques. Il y a alors dans notre chaîne interne de production d’énergie, des sous-produits nocifs : des radicaux libres.
En vieillissant nos mitochondries fonctionnent moins bien et accumulent aussi davantage de radicaux libres au fil des ans.
Pourquoi ce glutathion est-il crucial ?
C’est une petite protéine que notre organisme produit normalement dans le foie lorsque l’organisme est en pleine santé.
Le glutathion est présent dans l’alimentation en général, essentiellement dans les fruits et légumes, poissons et viandes. L’avocat, les noix et les framboises en sont de bons précurseurs.
Le glutathion est présent dans quasiment toutes nos cellules et on le trouve en abondance à l’intérieur des hépatocytes, dans les cellules rénales et cardiaques, et au niveau du cerveau.
Le glutathion est l’antioxydant intracellulaire le plus important de l’organisme, il intervient donc dans la régulation du système de défenses naturelles, première ligne de défense antioxydante, permettant de « recycler » les autres antioxydants comme la vitamine C hydrosoluble et la vitamine E liposoluble.
Le glutathion est l’agent principal de détoxification au niveau du foie. Il neutralise les agents toxiques et polluants. Il se lie à des toxines comme les métaux lourds, les solvants et les pesticides pour les transformer en composés hydrosolubles pouvant être facilement éliminés dans la bile et les urines.
Comment identifier son capital ?
On peut penser qu’ un mode de vie et un environnement sains, ainsi qu’ une nourriture adaptée devraient suffire sans avoir besoin de recourir à une supplémentation.
Cela ne fonctionne pas réellement ainsi !
Au fil des années, l’alcool, les médicaments, le tabac, la pratique intensive d’activités physiques et certaines maladies chroniques comme le diabète et les maladies de dégénérescence, finissent par amoindrir les taux de glutathion dans l’organisme.
Il existe un autre ennemi du glutathion et de taille : le paracétamol. Sa prise en continu et à fortes doses (supérieures à 3 grammes par jour) de paracétamol fait chuter le taux de glutathion.
A partir de la cinquantaine et quel que soit notre état de santé, notre taux de glutathion est susceptible de chuter.
Le vieillissement prématuré du au stress intensif, qu’il soit musculaire ou psychologique et toutes les maladies chroniques, auto-immunes ou infectieuse (virale ou bactérienne), les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, sont en relation avec une perturbation du métabolisme du glutathion, un stress oxydant excessif entretenu inconsciemment.
Cela nécessite d’être plus vigilent sur son alimentation quotidienne et/ou prendre des « précurseurs de glutathion » pour se supplémenter régulièrement en R-glutathion.
Comment évaluer son taux de glutathion ?
Il faut réaliser un bilan biologique de « stress oxydant » afin de mesurer le déséquilibre en antioxydants afin de mettre en place les corrections appropriées !